La logorrhée épistolaire
Mes frères,
Vous avez sans doute reçu comme moi la dernière lettre de notre cher François. Diantre me suis-je écrié, 5 pages, ce n'est plus une lettre, c'est une nouvelle ! Le caractère romanesque de cette prose se trouvant renforcé par le débordement d'imagination propre aux grands auteurs...
Plus sérieusement, je m'inquiéte pour la santé mentale du Guide car cette logorrhée au style parfois décousu m'évoque un des signes constitutifs des troubles psychiatriques de type maniaco-dépressif ou bi-polaire. Comme ce flux de paroles est complété par une volonté manifeste de toute-puissance et une tendance à la persécution façon théorie du complot, il est à craindre que nous ne sortions de cette crise sans précédent, non grâce aux magistrats (dont on aura mesuré depuis mardi leur empressement à ne pas décider...), mais plutôt par l'entremise de la Faculté volant au secours de celui qui semblent les avoir perdues...
Cette lettre outrancière, en serait comique si elle ne contenait pas en elle tous les germes de la scission que l'on sait recherchée par F.S.
Ceci m'inspire deux réflexions :
- La volonté manifeste de désigner le SCPLF et son Grand Commandeur comme responsable de la crise me rappelle les écrits collaborationnistes nauséabonds qui parlaient de De Gaulle comme le "planqué de Londres" ou le représentant du parti de l'étranger... Heureusement pour nous tous, l'Histoire a tranché et a dit qui de Pétain, Laval ou De Gaulle avait incarné la France dans cette période sombre. Je suis sûr que le temps viendra où la vérité apparaîtra pour nous aussi. On verra alors qui de FS ou de JLF a défendu les valeurs de la franc-maçonnerie de Tradition...
- Face à cette volonté de scission à peine voilée, il est plus que nécessaire de nous regrouper autour de l'Union des Loges Régulières Françaises qui seule nous protège de la folie, de la destruction et nous permet collectivement de peser pour sauver notre obédience si c'est encore possible.
Mes frères, l'important est de ne jamais désespérer.
Je vous embrasse.
Silence Dogood (Frank F., matricule n°44804)