Faire prendre la coquille pour la noix
La communication ? Faire prendre la coquille pour la noix…
Mes frères, Il faudrait donc aujourd’hui communiquer pour exister. C’est l’essence même du message contenu dans la « lettre à tous les frères ». Cela nous permettra d’accéder au rang de « Grande Obédience » et donc de gagner le droit à être « consulté obligatoirement et avec un certain respect » (je cite le Grand Maître).
Au-delà de mon effarement à la lecture de ces lignes qui exposent avec clarté l’ambition du Grand Maître pour l’obédience et pour lui-même, je voudrais dire ici, avec toute ma foi maçonnique, qu’il se trompe et cela pour plusieurs raisons. Mais avant, rendons-lui justice sur un point. Les francs maçons n’ont effectivement rien à cacher car notre seul vrai secret est celui qui est enfoui dans nos cœurs. Chacun sait que c’est ici que réside le mystère, dans l’intériorité de celui qui cherche, se cherche et avance pas à pas. Nous sommes dans un « au-delà des mots » toujours trop étroits pour cerner l’incommunicable de l’initiation. La recherche du maçon n’est donc, en aucune façon, faite pour être dite, elle n’a de sens que vécue dans le silence, loin du bruit et de la fureur. En donnant à voir de la franc maçonnerie la surface des apparences, en laissant les caméras filmer nos cérémonies, le Grand Maître a pris le risque de faire prendre la coquille pour la noix !
Qu’a pu en retenir un profane ? Le charme suranné de l’ordonnancement de nos cérémonies ? La curiosité enfin satisfaite de celui qui, l’espace d’un instant, s’est penché pour regarder par le trou de la serrure ? En laissant entrer la télévision dans nos temples, le Grand Maître a cédé à la pression de la société médiatique où ne comptent malheureusement souvent que l’exhibition et le voyeurisme. Il a fait de notre engagement un objet profane. Il a pris le risque de faire croire que nous sommes ce que nous montrons. Il a confondu l’être et le paraître, comme il avait déjà précédemment mélangé l’être et l’avoir ! Se glorifier d’une existence sur le plan médiatique et s’en défendre, c’est méconnaître la nécessité d’être à couvert pour tout maçon. Il ne s’agit pas tant de garder fermées les portes de nos temples que de rompre avec le tumulte profane pour retrouver dans le silence le centre en chacun de nous c'est-à-dire le point où le maçon ne saurait faillir…
Au-delà de mon effarement à la lecture de ces lignes qui exposent avec clarté l’ambition du Grand Maître pour l’obédience et pour lui-même, je voudrais dire ici, avec toute ma foi maçonnique, qu’il se trompe et cela pour plusieurs raisons. Mais avant, rendons-lui justice sur un point. Les francs maçons n’ont effectivement rien à cacher car notre seul vrai secret est celui qui est enfoui dans nos cœurs. Chacun sait que c’est ici que réside le mystère, dans l’intériorité de celui qui cherche, se cherche et avance pas à pas. Nous sommes dans un « au-delà des mots » toujours trop étroits pour cerner l’incommunicable de l’initiation. La recherche du maçon n’est donc, en aucune façon, faite pour être dite, elle n’a de sens que vécue dans le silence, loin du bruit et de la fureur. En donnant à voir de la franc maçonnerie la surface des apparences, en laissant les caméras filmer nos cérémonies, le Grand Maître a pris le risque de faire prendre la coquille pour la noix !
Qu’a pu en retenir un profane ? Le charme suranné de l’ordonnancement de nos cérémonies ? La curiosité enfin satisfaite de celui qui, l’espace d’un instant, s’est penché pour regarder par le trou de la serrure ? En laissant entrer la télévision dans nos temples, le Grand Maître a cédé à la pression de la société médiatique où ne comptent malheureusement souvent que l’exhibition et le voyeurisme. Il a fait de notre engagement un objet profane. Il a pris le risque de faire croire que nous sommes ce que nous montrons. Il a confondu l’être et le paraître, comme il avait déjà précédemment mélangé l’être et l’avoir ! Se glorifier d’une existence sur le plan médiatique et s’en défendre, c’est méconnaître la nécessité d’être à couvert pour tout maçon. Il ne s’agit pas tant de garder fermées les portes de nos temples que de rompre avec le tumulte profane pour retrouver dans le silence le centre en chacun de nous c'est-à-dire le point où le maçon ne saurait faillir…
« Que rentrés dans le monde profane on reconnaisse toujours les vrais enfants de la Lumière ! » Où ? A la télévision ?
Silence Dogood