En direct du Baillon n°14 : une volte de plus !
Mes frères,
"Notre" grand collège provincial a décidemment bien des talents. Il ressemble en effet de plus en plus à une équipe de patinage artistique, douée pour les axels, lutz, triples boucles et autres voltes, bref une équipe experte des changements de trajectoire !
- Après avoir défendu François Stifani dans un Baillon d'anthologie où Philippe F. comparait le rôle de GMP à celui d'un préfet ;
- Après s'être engagé dans le groupe des XV GMP et avoir confié qu'il prenait le locataire de Pisan pour fou ;
- Après s'être rapproché de l'opposition historique, ce que nous avions soutenu en créant même l'éphémère "Ensemble l'Aquitaine" ;
- Après avoir appuyé la naissance de l'Union des Loges Régulières Françaises dans un vibrant courriel qui s'achevait par un mobilisateur "moi, j'adhère !" ;
- Après avoir trahi les XV et "Ensemble l'Aquitaine" pour retourner dans le giron de François Stifani...
Philippe F. et les membres du collège provincial affirment maintenant dans la dernière livraison du Baillon n°14 "que la gouvernance actuelle doit laisser sa place" s'affichant désormais comme "une opposition résolue !" Une petite question me vient soudain : les membres de ce pseudo collège provincial ne nous prendraient-ils pas un peu pour des c... ?
Allez pour vous faire plaisir, je vous livre une explication de cette nouvelle (et dernière ?) volte.
Depuis 48 heures, des échanges de courriels entre frères légitimistes ont pour objet de trouver une position commune pour la suite des événements. Certains promeuvent l'action d'UNI2R, s'associant même pour l'occasion à l'initiative du collectif "Ni scission, ni soumission". D'autres supplient qu'on leur montre une voie honorable car il ne saurait s'agir d'FMR ou de l'ULRF... tout ce petit monde se désolidarisant bien vite de la gouvernance de la GLNF à l'agonie, gouvernance qu'ils n'ont pourtant pas cessé de soutenir directement ou indirectement en ne s'engageant pas ou en combattant ceux qui depuis deux ans luttent pour nos valeurs bafouées.
On assiste donc aujourd'hui aux multiples tentatives d'enfumages et de rétablissements acrobatiques de ceux qui, après avoir été légitimistes, voudraient bien s'offrir à peu de frais un brevet de résistance.
UNI2R c'est l'opposition interne de la GLNF, une opposition qui n'a jamais cessé de reconnaître comme Grand Maître F.S., mais qui dans le cadre prévu par nos institutions voudrait lui substituer son prédecesseur Jean-Charles F. dont il n'est pas nécessaire de rappeler ici quelle responsabilité il a dans le chaos que nous connaissons. Un changement dans la parfaite continuité en quelque sorte, pour avoir le bonheur de retrouver le frère Jean-Pierre Servel, ex-Grand Orateur, nous expliquer que le GM agit comme un médiateur entre les frères et le GADLU ! Est-ce de cette GLNF là dont nous rêvons ?
J'ai bien plus de respect pour l'initiative du collectif "Ni scission, ni soumission" même si je m'étonne des récentes alliances passées avec UNI2R. Que proposent-ils ? Faire pression sur Maître Legrand pour qu'elle organise une AG extraordinaire et porte à l'ordre du jour une modification des statuts afin que le GM puisse être élu directement par l'Assemblée des frères. L'idée est simple et intéressante. Mais on peut cependant douter que Maître Legrand prenne soudain le risque de déplaire à F.S. en accédant à une requête qui ne figure même pas dans la mission qu'elle a reçue du tribunal. N'ayant déjà pas exécuté ce que le TGI lui demandait de faire sans délai, comment imaginer qu'elle accède à une demande étrangère à son mandat ? Si la requête de ce collectif fonctionnait, un changement de GM, s'il n'est pas accompagné d'un changement profond du système, ne nous apporterait rien d'autre que le maintien de la GLNF des dignitaires.
Or nous, nous ne voulons plus de la GLNF des dignitaires.
Nous aspirons à la GLNF des frères et des Loges.
Nous rêvons d'une GLNF humble, véritablement débarrassée de ses métaux et qui a banni l'orgueil et l'ambition.
Je ne suis donc pas surpris finalement que notre projet déplaise à ceux qui n'ont jamais vécu que pour les honneurs, les dorures, et les fonctions qui n'amènent qu'une grosse boursouflure du moi. Je ne suis donc pas surpris qu'ils cherchent aujourd'hui une solution pour sauvegarder ce qui leur parait essentiel : leurs titres et leurs rangs !
"Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent" se plaisait à dire Edgar Faure. Nul ne doute à la lecture du dernier Baillon que le collège provincial a fait de cette phrase sa devise !
Il vaut mieux en rire, mes frères !
Je vous embrasse.
Silence Dogood (Frank F., matricule n°44804)
PS : je garde bien évidemment précieusement les copies des courriels et autres écrits qui, signés des principaux protagonistes de ces événements, témoigneront le moment venu de la vérité des faits.